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Ho, fais un peu de gymnastique,
Ne reste pas si léthargique !
Oui, réveille ton corps, coco,
Et en même temps ton cerveau !
15.3.2016
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Belle promenade au marché
En ce dimanche ensoleillé …
Ce sont des huîtres que tu veux ?
Oui ? J’en achète pour nous deux !
Dimanche 13.3.2016
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Un air de parapluie
À M…
Oui, rappelle-toi
Cet automne-là
Il pleuvait aussi
Beaucoup à Paris
Quand nous marchions
Sous le parapluie
« Coin de paradis »
Passant par Maubert
Puis à Odéon
Jusqu’à Fürstenberg
Il pleuvait des cordes
En Place Concorde
Pire au Vert Galant
Où soufflait ce vent
Mais je n’eus pas froid
Serré contre toi
Sous le parapluie
« Coin de paradis »
Oui, rappelle-toi
Cet automne-là
Aujourd’hui il pleut
J’ai froid et j’ai peur
De ne plus savoir
T’emmener le soir
Longtemps promener
Marcher et chanter
Sous le parapluie
« Coin de paradis »
Serré contre toi
Chaud comme autrefois
5.10.2008
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Trăng nằm sóng soải trên cành liễu,
Đợi gió đông về để lả lơi.
Hoa lá ngây tình không muốn động,
Lòng em hồi hộp, chị Hằng ơi !
Hàn Mặc Tử, Bẽn lẽn.
Trăng gió tây
Đêm nay mây tản cho trăng ghé,
Gió tây lạnh quá chẳng lả lơi.
Hàn Mặc Tử xưa sao hên thế,
Gió đông trăng liễu khéo đến vời.
Nhìn qua cửa sổ châm điếu thuốc,
Bâng khuâng ngẫm lại mấy bài thơ
Thời trẻ lòng mình làu làu thuộc
Mà giờ mang máng nhớ như mơ.
Trăng ơi, cho trọn tình nghĩa cũ,
Xin trăng soi sáng đều tây đông,
Đừng quên mảnh đất em lưu trú,
Kẻo em mỏi mắt cứ ngóng trông.
8.5.2006
Traduction :
La lune s’étale couchée sur le saule
Et attend le vent d’est pour batifoler.
Fleurs et feuilles émues ne veulent plus bouger,
Mon cœur palpite, ô Grande Sœur Lune.
Hàn Mặc Tử*, Pudeur.
Traduction :
Lune par vent d’ouest
Cette nuit, les nuages se dispersent et laissent la lune s’arrêter,
Mais le vent d’ouest trop froid empêche de batifoler.
Ô Hàn Mặc Tử, quel veinard avez-vous été,
Vent d’est, lune et saule vous ont si souvent invité.
L’âme vagabonde, je regarde par la fenêtre
Et rallume cigarette après cigarette,
En marmonnant quelques poèmes vaguement rappelés,
Que jeune mon cœur retenait si bien sans hésiter.
Hé lune, pour notre indéfectible vieille amitié,
S’il te plaît, éclaire également l’ouest comme l’est,
Et n’oublie pas la terre où ton petit frère s’est réfugié,
Car à trop t’attendre ses yeux commencent à s’user.
* Grand poète lépreux (1912-1940).
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