• Le palmimpair 3

     

    (Jeu poétique de Temps Pestif* )

     

    Sur le littoral breton,

    Nombreux sont les palmiers.

    C’est étonnant, dira-t-on,

    Mais je vais vous l’expliquer :

    Le Gulf Stream avec ses flots

    Nous offre des courants chauds,

    C’est bien là tout le secret.

     

    7.7.2017

     

    *  Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/-87 

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    10. B1-B20

    B11

    Bách văn bất như nhất kiến.

    Entendre cent fois ne vaut pas voir une fois.

     

    Voir de ses propres yeux vaut mieux que d’écouter la rumeur.

     

    B12

    Bàn tay nhớp nháp của quan chức.

    La main graisseuse des fonctionnaires.

     

    Équivalents français : graisser la patte ; pot-de-vin ; bakchich.

     

    B13

    Bàn tay sao che nổi mặt trời.

    Une main ne pourra jamais cacher le soleil.

     

    Une petite ruse ne peut pas cacher la vérité.

     

    B14

    Bán bò tậu ruộng mua dê về cầy.

    Vendre son bœuf pour acquérir une rizière, puis acheter une chèvre pour la labourer.

     

    Quel mauvais calcul !

     

    B15

    Bán chị em xa mua láng giềng gần.

    Vendre sœurs et frères éloignés pour acheter voisins proches.

     

    Encore faut-il avoir de bons voisins !

     

    B16

    Bán nắng cho trời, bán sấm cho thiên lôi.

    Vendre le soleil au ciel, vendre le tonnerre au dieu de la foudre.

     

    Équivalent français : vendre du sable aux Bédouins.

     

    B17

    Bán nước bọt.

    Vendre de la salive.

     

    Équivalent français : baratiner.

     

    B18

    Bán quạt mùa đông, bán bông mùa hè.

    Vendre des éventails en hiver, vendre du coton en été.

     

    Quelle erreur de marketing ! (le coton sert à faire des vêtements molletonnés).

     

    B19

    Bán thân bất toại.

    La moitié du corps n’est pas à l’aise.

     

    Expression savante pour désigner l’hémiplégie.

     

    B20

    Bán thần buôn thánh.

    Vendre des génies, faire le commerce des saints.

     

    Il y a beaucoup de faux prophètes.

     

     

     

     

     

     


    2 commentaires
  •  

    Le palmimpair 2

     

    (Jeu poétique de Temps Pestif* )

     

    Je rêve aux palmes graciles

    De nos verts aréquiers,

    Qui me semblaient si fragiles,

    Sous la mousson de l’été.

    Elles berçaient mon enfance

    Vécue dans l’insouciance,

    Mais c’est un lointain passé.

     

    6.7.2017

     

     

    *  Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/-87 

     

     

     


    3 commentaires
  •  

    Monologue 23

     

    Tay cầm cây bút viết

    Thơ thẩn suốt đêm dài

    Viết gì cũng chẳng biết

    Thôi đành đợi ngày mai

     

     

    Traduction :

     

    Avec un stylo ma main écrit

    Complètement éperdue toute la nuit

    Ce qu’elle a écrit je ne sais pas

    Attendons demain et on verra

     

                            26.2.2016

     

     

     


    2 commentaires
  •  

    Le palmimpair 1

     

    (Jeu poétique de Temps Pestif* )

     

    Il est loin, notre jardin,

    Où végète un palmier.

    Oh, ce n’est qu’un arbre nain,

    Mais il m’a fait tant rêver

    À notre Terre Lointaine.

    Ce soir, j’ai bien de la peine,

    Dans cet EHPAD enfermé.

     

    5.7.2017

     

     

    *  Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/-87

     

     

     


    2 commentaires
  •  

    Chers ami(e)s,

    Terre Lointaine va faire une pause jusqu'à la fin du mois d'août.

    Mais vous pouvez toujours déposer vos commentaires, et je ne manquerai pas de vous répondre à mon retour.

    En attendant, je vous souhaite un bel été,

    Bien amicalement.

    Dông phong

     

     


    2 commentaires
  •  

    Monologue 22

     

    Lc Vân Tiên et Dương T Hà Mu*,

    Ouf ! j’ai fini ces gros morceaux !

    Mais qui veut encor déguster

    Les vers de l’aveugle lettré ?

     

                            23.2.2016

     

    * Deux romans versifiés, l’un de 2808 vers, l’autre de 3460 vers entrecoupés de 37 poèmes, du grand poète vietnamien Nguyễn Đình Chiểu (1822-1888) qui, malgré sa cécité, continuait d’enseigner, de pratiquer la médecine, et d’écrire  des chefs-d’œuvre. Je viens de traduire ces deux romans. DP

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique