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Parole de lentille
Parole de lentille
Pauvre de moi, lentille d’eau,
Qui virevolte au gré des flots
À côté de l’ami lotus
Que tant de vers portent aux nues.
Aujourd’hui j’ai le cœur bien gros,
En entendant rire ces sots
Qui se moquent du petit ru
Dès que les frimas sont venus.
Les roseaux sont tout desséchés,
Et la lande serait muette
Sans les pies qui pleurent l’été.
Ciel, fasse qu’un promeneur,
Un doux rêveur qu’on dit poète,
Trouve en ces lieux son bonheur.
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Commentaires
Je ne me lasse pas de lire et de relire en ce matin, ton merveilleux sonnet (un genre qui te va si bien, ami Dông Phong !) avec un dernier tercet d'anthologie.
Merci à un Grand Poète que je vénère..........car il n'arrête pas de m'étonner !
Bravo encore....et encore !
Jakez