• Vers de terre d'Armorique (p. 11)

    En guise d’introduction

     

    Vers de terre d’Armorique

     

    Je ne suis qu’un tout petit ver

    Qui rêvait d’un bel univers…

    Je l’ai trouvé en Armorique,

    Pays de danses et de musiques.

     

    Rythmé par mes sabots bretons,

    De Saint Avé à Quiberon

    Je baguenaude, nez en l’air,

    Humant les parfums de la mer.

     

    Puis de Plouharnel à Carnac,

    En allégeant mes botez koad,

    J’écoute les merles qui chantent

    Merlin l’Enchanteur dans la lande.

     

    Brusquement, douze farfadets

    Me prennent la main pour danser,

    En me chahutant : « Hé aotrou,

    D’où tu viens, connais-tu l’Ankou ? »

     

    Muet, je brave le noroît,

    Oubliant le crachin si froid

    Qui lave les fiers menhirs :

    Mon âme est devenue granit.

     

    Mais au printemps, les fleurs d’ajonc

    M’offriront bien d’autres chansons…

    Voilà pourquoi, mes bons amis,

    Mes vers veulent chanter : merci !

     

                                     12.12.2008

     

     


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