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    Le nichoir 4

    (Jeu poétique de Temps-Pestif)

     

    Dans notre grenier

    Transformé en dortoir,

    Des voyageurs ailés

    Volent des grains le soir.

     

                         5.7.2021

     

     


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    Le nichoir 3

    (Jeu poétique de Temps-Pestif)

     

    Non, ton triste ramage

    Ne vaut pas ton corps beau.

    Garde donc ton fromage

    Sur ton perchoir, corbeau !

     

                         27.6.2021

     


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    Le nichoir 2

    (Jeu poétique de Temps-Pestif)

     

    Tel un moine affamé,

    Ce tout jeune moineau,

    De son abri douillet,

    Réclame un vermisseau.

     

                         27.6.2021

     

     


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  •      Le nichoir 1

    (Jeu poétique de Temps-Pestif*)

     

    Drôle d’oiseau impie

    Qui jacasse à tout va !

    Bien sûr, c’est notre pie

    Que rien n’abritera.

     

    * Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/2021/06/le-nichoir.html 

                         23.6.2021

     

     


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    Chers ami(e)s,

     

    Malgré de nombreuses difficultés, j’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon 25ème opus :

     

    Nguyễn Tấn Hưng

     

    En attendant …

    Face au noroît

     

    Préface de Henri Copin

     

    195 pages

    ISBN : 978-2-35664-170-0

    Éditions Joseph Ouaknine

    54, rue du Moulin à vent

    F-93100 Montreuil

    Tél. : (0033) 1 48 70 06 59

    http://www.ouaknine.fr

    Courriel : joseph@ouaknine.fr

     

    Je vous mets ci-après la Préface de Henri Copin et mon Avant-Propos.

     

    Très amicalement.

    Dông Phong

       Préface

    Villon breton

    ou

    La Ballade du Lettré confiné

     

    Henri Copin

    Université de Nantes

    Académie Littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire 

     

    Il nous vient de l’Ouest – de Vannes pour être précis, et au-delà, du Vietnam, pour l’être plus complètement… – un écrit des plus improbables, un bric-à-brac de quatrains, de haïkus, de ballades de Villon, de jeux de mots subtils ou rustiques, de jeux de vers savants et enlevés, de défis divers, de fantaisies désespérées, de gémissements poignants terminés en pirouettes de rires, de souvenirs d’amour et de gastronomie, d’éclats de grâce lumineuse portée par une foi qui se cherche et se trouve, de sagesses sans frontières idéologiques, de références insoupçonnées, oui un bric-à-brac.

    Non ce terme n’est pas péjoratif, au contraire, un de ces trésors de brocante ou d’île déserte investie par des pirates dans des temps lointains, et qu’un naufragé découvre empli de perles de verre et de purs diamants, oui un trésor où trier, chanter, pleurer, rire, espérer, prier, crier. Vivre, au fond.

    Me viennent ces vers de Mallarmé :

    Je t'apporte l'enfant d'une nuit d'Idumée,
    Noire, à l'aile saignante et pâle
     

    Bon, il faut imaginer.  Une île déserte qui serait un ehpad, un naufragé venu de bien loin, enfermé dans la prison de l’espace immense et clos de son île, muré par les lois d’acier du confinement aveugle, quêtant l’espérance, cette luciole, jouissant de ses souvenirs, ces papillons, autant savoureux que douloureux, ne comptant que sur ses ressources érudites, savantes, vitales, cédant au désespoir puis cabré entre révolte et acceptation, à la fois mystique et gaudriolesque, chantant sa terre d’exil et sa terre d’accueil, hanté par l’évocation tendrement érotique de la femme aimée, disparue, présente, évidente, et par celle des enfants, tout autant que par les souvenirs juteux de la cuisine du sol natal, interrogeant Lao Tzeu, Maître Kong, l’Eveillé de Bénarès, le joyeux Omar Kayyam, les Bonnes nouvelles de l’Evangile, cheminant vers une Foi comme une bougie dans les ruines du quotidien…

    Toi qui entres ici, abandonne toute espérance, écrit Dante au seuil de son Enfer… Non, lui répond ici Hung.

    C’est ce que tu découvriras, lecteur. En t’armant de force. Car le naufragé vit. En dépit de tout. Et donne à voir un être humain, à la fois ange et bête, espoir et désespérance, foi et déraison, jeux et pleurs. Contre les vraisemblances qui disent que tout est foutu, il vit. Et compose le portrait, sombre et lumineux, le plus complexe, le plus rude, le plus composite et contradictoire, le plus inclassable que l’on puisse rencontrer. Le plus vrai.

    Ainsi va le poète, cerné d’épreuves, semant ses diamants.  Chapeau bas !

     

     

    Avant-propos

     

    La fin d’une vie très active, et comblée d’amours, devrait être une période de sérénité propice aux interrogations et réflexions transcendantes.

    Mais ce bas monde n’est pas un océan pacifique.

    Car des événements exécrables transforment souvent la sérénité du grand âge en sourde colère suivie de désespoir.

    Malgré tout, il faut continuer à vivre contre vents et marées, et à espérer.

    En attendant …

     

    Đông Phong Nguyễn Tấn Hưng

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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