• 59

     

    Pas de chants d’oiseaux ce matin,

    Ni de promenade au marché,

    Mais dans mon lit je vais traîner,

    Car est revenu le crachin.

     

                            Dimanche 3.4.2016

     

     


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  • 58

     

    La nature s’épanouit,

    Et le jardin est bien fleuri …

    Mais comment retenir le temps

    Pour conserver notre printemps ?

     

                            2.4.2016

     

     


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  • La tête de bergère 2

     

    (Jeu poétique de Temps-Pestif)

     

    - Bergère, pourquoi une tête

    Si triste qui me fend le cœur ?

    - Je vis mal car mon ramoneur

    M’abandonne à cette fenêtre.

     

                        5.2.2020

      

    * Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/2020/01/la-tete-de-bergere.html 

     


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  • La tête de bergère 1

     

    (Jeu poétique de Temps-Pestif*)

     

    Si mon ramoneur savoyard

    Avait pu nettoyer ma tête,

    Je serais venue à la fête

    Sans ce regrettable retard.

     

                        5.2.2020

     

     

    * Voir le règlement sur http://temps-pestif.over-blog.org/2020/01/la-tete-de-bergere.html 

     


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  • Seul avec ma pluma

     

     

    Chers ami(e)s,

    J’ai le plaisir de vous informer de la parution de mon 24ème opus :

    Nguyễn Tấn Hưng 

    Seul avec ma plume

    I. Monologues par temps difficile

    II. Chronique hivernale

     

    Préface de Henri Copin

     

    180 pages

    ISBN : 978-2-35664-157-1

    Éditions Joseph Ouaknine

    http://www.ouaknine.fr 

    Courriel : joseph@ouaknine.fr 

    54, rue du Moulin à vent

    F-93100 Montreuil

    Tél. : 01 48 70 06 59

     

    Très amicalement.

    Dông Phong N.T.H.

     

    Préface

    En vers et contre tout

     

    Henri Copin

    Université de Nantes

    Académie Littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire 

      

    La lune, les cloches, le timide géranium, la sagesse bouddhique, le clavier, la foi, le souvenir, enfants et petits-enfants : tels sont les alliés, appuis, soutiens fugaces, invoqués, évoqués, frêles appuis, dans l’adversité et le rude hiver qui gagnent Hung.

     

    Elle, l’épouse, aimée toujours, choyée, noyée ; elle la mère, mère toujours, disparue, deuil sur deuil, enfants et petits-enfants forcément loin même présents : les tourments, tenaces, crochés à vif dans les souvenirs heureux, douleur qui ne lâche rien, et que Hung tient à distance, pas toujours, souvent.

     

    Entre les deux : les vers, le clavier, les mots, les défis de poésie, l’autodérision, force lucide dans le désespoir. Silence et résilience du pauvre poète. Les graines germent, les enfants vivent, le soleil se lève, la lune encore, toujours, symbole en poésie d’Asie. Ouverture du pinceau, tradition de lettré, chant de la langue première, jamais perdue. Frêles poignées, fragiles bouées, dansant à la surface des ténèbres.

     

    Et le monde, qui vit toujours, tout autour, le passé non éteint, les moments heureux restés vivaces, le tourment et l’imbécillité du monde, réfugiés, gilets jaunes et brexit, Jupiter, Idiss et l’Ankou, Kieu, Michel Serres, Notre-Dame en flammes, PSG… Le poète reste veilleur d’un vaste monde sans limites ni exclusion. Il en capte tous les signaux, messagers d’un éther infini, et tout proche.

     

    « Le grand Omar n‘est pas un mythe » rappelle Hung, évoquant son pair en poésie, Khayyam.  Comme lui, Hung veut goûter, contre l’indifférence du monde, les plaisirs les plus fugitifs.

    Tout le long de ma pauvre vie

    Seule a compté la poésie

    Le vent et la lune enchanteurs

    Sont mes plus grands amis de cœur

    On lui voit bien d’autres pairs, dans sa profonde et grande famille, les poètes.

    Le Ronsard en souffrances, qui gémit :

    Ah longues nuicts d’hyver de ma vie bourrelles,
    Donnez moy patience, et me laissez dormir

    Et les poètes chinois qu’il mentionne à l’occasion, Li Baï, en quête de lune lui aussi, ou Tang Yin (1470-1523) :

    Au val des Fleurs de pêchers il est un ermitage

    Dans l’ermitage des Fleurs de pêcher vit un immortel

    L’immortel des Fleurs de pêcher cultive des pêchers

    Il cueille leurs fleurs qu’il vend pour acheter du vin

    Quand il est sobre il reste assis devant les fleurs

    Quand il est ivre il va dormir au pied des fleurs

    Son seul désir vieillir et mourir entre fleurs et vin

     

    Contre tant d’adversité, Y a-t-il un mantra magique, demande Hung ?

    Non bien sûr. Mais il délivre, en 447 poèmes la plus riche des réponses. Celle qui en creusant les ris et les maux d’un seul être, lui-même, dégage une vérité qui touche chacun de nous, entre rire et désespérance. Notre vérité.

     

    Avant-propos

     

    Je ne suis pas bouddhiste, mais j’aime beaucoup les « Quatre Illimités » du bouddhisme : Amour, Compassion, Joie, Équanimité (Từ, Bi, Hỷ, Xả en vietnamien).

    L’Équanimité, je ne l’ai jamais connue.

    La Joie, je l’ai perdue.

    Il ne restait que l’Amour et la Compassion pour m’aider à vivre pendant sept ans en tant qu’aidant auprès de ma chère épouse gravement atteinte de la maladie d’Alzheimer. Maintenant qu’elle est partie après ces longues années de souffrances, seul l’Amour me soutient encore.

    Mais peut-être que l’Amour me conduira un jour vers la Foi et l’Espérance, selon les recommandations de Saint Paul dans sa première Épître aux Corinthiens ?

    Malgré ces fortes pensées, je traîne toute la journée comme un zombie. Et le soir, seul avec ma plume, j’essaie de m’évader en griffonnant de temps en temps des quatrains, des monologues à la manière des « rubaiyat » d’Omar Khayyam (1048-1131), comme je l’ai fait pour ma publication précédente, Les monologues d’un aidant, une chronique de notre malheur.

    Par chance, ma plume retrouve parfois sa vitalité pour changer de sujet et composer des textes ou des poèmes appliquant d’autres prosodies, comme autrefois.

    En attendant …

     

    Đông Phong Nguyễn Tấn Hưng

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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