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    5. A21-A30

     

    A21

    An cư lạc nghiệp.

    Vivre heureux, heureux dans son travail.

     

    Le bonheur des gens simples.

     

    A22

    Anh còn son, em cũng còn son,

    Ước gì ta được làm con một nhà.

    Grand frère, tu es célibataire, et moi aussi je suis célibataire,

    Comme j’aimerais que nous devenions des enfants d’une même famille.

     

    Qu’elle est habile, cette demoiselle dragueuse !

     

    A23

    Anh em ai dầy nồi ấy.

    Entre frères et sœurs chacun touille sa marmite de son côté.

     

    Même en famille, chacun ne s’occupe que de ses propres affaires.

     

    A24

    Anh em như thể chân tay.

    Grands frères et petits frères sont comme pieds et mains.

     

    Dans une même famille, les membres sont inséparables. Équivalent français : comme les doigts d’une main.

     

    A25

    Anh em khinh trước, làng nước khinh sau.

    D’abord les frères se méprisent, ensuite le village entier les méprise.

     

    Si l’on ne s’entend pas en famille, on rencontrera le mépris des autres.

     

    A26

    Anh hùng đa nạn, hồng nhan đa truân.

    Les héros ont beaucoup de désastres, les beautés beaucoup d’adversités.

     

    Il ne suffit pas d’être un homme de talent ou une belle femme pour échapper au destin plein d’aléas.

     

    A27

    Anh hùng rơm.

    Un héros de paille.

     

    Un pleutre qui se proclame vaillant.

     

    A28

    Anh hùng tạo thời thế.

    Les héros créent les circonstances.

     

    Aux gens de talent de créer l’histoire. C’est quand même plus gentil que « l’occasion fait le larron » !

     

    A29

    Anh ơi, uống rượu thì say,

    Bỏ ruộng ai cày, bỏ giống ai gieo ?

    Grand frère, si tu bois de l’alcool tu vas t’enivrer,

    Qui va labourer la rizière abandonnée, qui va semer les semences négligées ?

     

    Triste d’avoir un mari alcoolique !

     

    A30

    Anh thuận em hòa là nhà có phúc.

    Frères unis, bonheur dans la famille.

     

    L’entente dans la famille est un bonheur dû au mérite antérieur.

     

     

     


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    Monologue 15

     

    On dit que l’éphémère est beau …

    Mais moi qui suis vraiment très sot,

    Je voudrais m’accrocher aux branches,

    Malgré ce que les autres pensent.

     

                            4.2.2016

     

     

     

     


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    4. A11-A20

     

    A11

    Ai đem dùi đục đi hỏi vợ.

    Aucun homme n’emmène un battoir pour chercher femme.

     

    Il est préférable d’apporter des fleurs.

     

    A12

    Ai giàu ba họ, ai khó ba đời,

    Thế gian rồi sẽ đổi đời cho coi.

    Qui peut être riche en trois familles, qui reste pauvre en trois générations,

    Ce bas monde changera dans ses démonstrations. 

     

    Il ne faut pas se vanter d’être toujours riche, il ne faut pas désespérer de rester toujours pauvre.

     

    A13

    Ai khảo mà xưng.

    Personne n’a interrogé, pourquoi avouer.

     

    Équivalent français : trop parler nuit.

     

    A14

    Ai nói sao bào hao làm vậy.

    Ce qu’ont dit les autres, on le répète bruyamment.

     

    C’est ce qu’on appelle maintenant un buzz.

     

    A15

    Ai nuôi chó một nhà, ai nuôi gà một sân ?

    Qui élève son chien dans sa seule maison, qui élève ses poules dans sa seule cour ?

     

    Entre voisins, il faut supporter les inconvénients créés par les autres.

     

    A16

    Ai ơi, chớ vội cười nhau,

    Ngẫm mình cho tỏ trước sau hãy cười.

    Ô vous, ne riez pas des autres,

    Regardez-vous clairement d’abord et vous rirez après.

     

    Équivalent français : rira bien qui rira le dernier

     

    A17

    Ai ơi, trẻ mãi ru mà,

    Càng đo đắn mãi càng già mất duyên.

    Ô mademoiselle, resterez-vous toujours jeune,

    Plus vous hésitez longtemps plus vous vieillirez en perdant votre charme.

     

    Ronsard disait à sa mignonne : Cueillez, cueillez vostre jeunesse / Comme à ceste fleur la vieillesse / Fera ternir vostre beauté.

     

    A18

    Ai ơi, đã quyết thì hành,

    Đã đan thì lận tròn vành mới thôi.

    Vous l’avez décidé, faites-le donc,

    Le panier tressé, il faut bien arrondir sa bordure pour le terminer.

     

    Équivalent français : ne pas s’arrêter au milieu du gué.

     

    A19

    Ai ơi đừng lấy học trò,

    Dài lưng tốn vải, ăn no lại nằm.

    Ô jeunes filles, n’épousez jamais un étudiant lettré,

    Son long dos coûte cher en tissu, et une fois rassasié il ne sait que se coucher.

     

    Il vaut mieux épouser un bon travailleur manuel !

     

    A20

    Ai trong chăn mới biết chăn có rận.

    Seul celui qui est sous la couverture sait qu’elle a des puces.

     

    Il faut être dans le jeu pour en connaître le dessous pas toujours avouable.

     

     

     


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    Chers ami(e)s,

    Pour respecter la tradition de ma terre lointaine, "j'ouvre le pinceau" pour vous souhaiter une très bonne Année du Coq Đinh Dậu qui commence aujourd'hui.

    Dông Phong

     

     

     

     

     

     


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     3. A1-A10

     

    A1

    Ác giả ác báo.

    Mal rendu pour mal donné.

     

    Équivalents français : œil pour œil, dent pour dent ; la justice divine.

     

    A2

    Ác như hùm.

    Méchant comme un tigre.

     

    Très méchant.

     

    A3

    Ách giữa đàng đem quàng vào cổ.

    Mettre sur son cou un joug abandonné au milieu du chemin.

     

    Se créer des ennuis inutiles.

     

    A4

    Ai bảo trời không có mắt ?

    Qui dit que le ciel n’a pas d’yeux ?

     

    Si l’on croit à la justice divine.

     

    A5

    Ai ăn trầu người nấy đỏ môi.

    Celui qui mâche du bétel a des lèvres rouges.

     

    Que les gens acceptent les conséquences de leurs actes.

     

    A6

    Ai biết chỗ ma ăn cỗ.

    Qui sait où les fantômes font leur banquet.

     

    Comment connaître les malversations bien cachées.

     

    A7

    Ai biết cơm sống về nồi hay sống về vung.

    Qui sait que le riz mal cuit est dû à la marmite ou au couvercle.

     

    Dans un ménage qui ne marche pas, comment savoir que la faute est due au mari ou à la femme.

     

    A7

    Ai chê cũng mặc, ai cười mặc ai.

    Qu’on nous décrie, pas de souci, qu’on rie, pas de souci.

     

    Équivalent français : les chiens aboient, la caravane passe.

     

    A8

    Ai biết uốn câu cho vừa miệng cá ?

    Qui sait courber l’hameçon selon la bouche du poisson ?

     

    Comment satisfaire toutes les conditions de la vie ? Équivalent français : difficile de satisfaire à la fois sa belle-mère et le bon Dieu.

     

    A9

    Ai có thân, người ấy lo, ai có bò người ấy giữ.

    Chacun a son sort, qu’il s’en occupe, celui qui a une vache, qu’il la garde bien.

     

    Équivalents français : occupons-nous de nos oignons ; chacun son métier, les vaches seront bien gardées.

     

    A10

    Ai cũng mặc áo đến vai, chẳng ai mặc áo quá đầu.

    Tout le monde porte son habit jusqu’aux épaules, personne ne le porte plus haut que la tête.

     

    On ne peut pas outrepasser ce qui est permis.

     

     

     


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    Avant-propos

     

            Ayant traversé plusieurs milliers d’années d’expériences heureuses et malheureuses, le peuple vietnamien, du Nord au Sud, des deltas aux montagnes, a produit une immense littérature orale d’auteurs anonymes, que d’aucuns disent remplie de poésie et de sagesse. En outre, on y retrouve souvent le « rire vietnamien » chargé de moqueries et d’autodérision qui ont permis à ce peuple de faire face à tant d’adversités qui ont jalonné son histoire.

       

    Cependant, ce trésor culturel n’a pas encore été complètement diffusé dans des œuvres imprimées.

     

    Les linguistes y distinguent de nombreuses catégories :

     

    - Thành ngữ ou locutions usuelles. Exemple : giữa đàng (au milieu du chemin, à mi-chemin).

     

    - Ngạn ngữ ou dictons qui, en utilisant des thành ngữ, sont de simples observations de la nature ou de la vie humaine. Exemple : đứt gánh giữa đàng (casser la palanche à mi-chemin).

     

    - Tục ngữ ou proverbes qui, en intégrant aussi des thành ngữ, expriment une morale de la vie, à travers une métaphore ou, parfois, une image très crue. Ce sont souvent des vers uniques à rimes internes, comme dans Ách giữa đàng đem quàng vào cổ (mettre sur son cou un joug abandonné au milieu du chemin), ou dans Ai biết chỗ ma ăn cỗ (qui sait où les fantômes font leur banquet). Cette forme stylistique n’est pas sans rappeler celle de certains proverbes français, comme dans « En Carême, saumon et sermon sont de saison » ou dans « Bouche de miel, cœur de fiel ». Mais beaucoup de proverbes se présentent aussi sous forme de distiques s’apparentant aux ca dao :

     

    Ai ơi đừng lấy học trò,

    Dài lưng tốn vải, ăn no lại nằm.

     

    Ô jeunes filles, n’épousez jamais un étudiant lettré,

    Son long dos coûte cher en tissu, et une fois rassasié il ne sait que se coucher.

     

    - Ca dao ou chansons populaires. Ce sont la plupart du temps des poèmes composés dans la prosodie lục bát (six et huit pieds), qui est très rigoureusement codifiée au niveau des accents phonémiques et rythmée par des rimes caudales et dorsales :

     

    Đêm qua trời sáng trăng rằm,

    Anh đi qua cửa em nằm không yên.

    Mê anh không phải mê tiền,

    Thấy anh lịch sự có duyên dịu dàng 

    […]

     

    La nuit dernière sous le ciel éclairé par la pleine lune,

    Tu es passé devant ma porte et je fus troublée dans mon lit.

    Je suis séduite par toi-même et non pas par ton argent,

    Car je t’ai trouvé très élégant et si charmant

    […]

     

    Cependant, les ca dao peuvent avoir aussi d’autres métriques, mais moins fréquemment.

     

    - ou poèmes satiriques : inventés presque chaque jour et diffusés rapidement et largement de bouche à oreille, ils moquent les situations et les événements que réprouvent leurs auteurs anonymes.

     

    - Dân ca ou chants folkloriques soutenus par des musiques traditionnelles régionales.

     

    - Hát ru ou berceuses.

     

    - Hát vui chơi ou đồng dao qui sont des comptines.

     

    - Truyện cổ tích ou légendes et contes qui constituent un immense compendium des mœurs des Vietnamiens à travers l’Histoire.

     

    Cette petite recension, limitée aux trois premières catégories, n’a nullement la prétention d’offrir une analyse sémiologique de la littérature populaire vietnamienne. Elle n’a que le souhait de faire connaître aux lecteurs francophones une facette de la culture vietnamienne : c’est une coutume d’émailler la conversation courante de ces sentences, comme des références à la sagesse ancestrale et, par conséquent, comme des arguments irréfutables.

     

    Cependant, ma sélection des citations glanées par ci par là, somme toute modeste parmi des milliers d’autres, est tout à fait subjective : bon nombre d’entre elles me rappellent des souvenirs de jeunesse en ma terre lointaine.

     

    Ces citations sont classées par ordre alphabétique numéroté afin de faciliter leur consultation et leur mémorisation. Chacune est composée :

     

    - du texte originel en vietnamien ;

     

    - de sa traduction littérale en français, à l’intention des apprenants du vietnamien francophones ; elle peut être utile aussi aux apprenants du français vietnamophones ;

     

    - de son interprétation et, quand ma vieille mémoire le permet, de son équivalent français.

     

    Enfin, pour égayer cet ouvrage, j’ai reproduit quelques dessins extraits des Essais sur les Tonkinois de G. Dumoutier, qui montrent des Vietnamiens d’autrefois dans leur vie ordinaire : peut-être ceux-là mêmes qui ont contribué à la création de cette riche littérature populaire anonyme.

     

    À Saint Avé, été de l’année du Chat 2011.

    Nguyễn Tấn Hưng

     

    Courte bibliographie.

     

    G. Dumoutier, Essais sur les Tonkinois, Imprimerie d’Extrême-Orient, Hanoi-Haiphong, 1908, 344 p.

     

    Lê Khả Kế, Nguyễn Lân, Từ điển Việt-Pháp (Dictionnaire vietnamien-français), Nhà xuất bản Khoa Học Xã Hội, Hà Nội, 1995, 1681 p.

     

      

    Nguyễn Lân, Từ điển thành ngữ tục ngữ Việt-Pháp, Dictionnaire des locutions et proverbes vietnamiens-françsis, Nhà Xuất bản Văn Học, Hanoi, 1993, 271 p.

     

    Thi Huong Nguyen, De la production du sens dans le proverbe. Analyse linguistique contrastive d’un corpus de proverbes contenant des praxèmes corporels en français et en vietnamien. Thèse de doctorat de l’Université Paul Valéry, Montpellier III, 2008, 583 p.

     

    Tran Thi Hao, Proverbes, dictons, locutions usuels en français et en vietnamien, L’Harmattan, Paris, 2010, 154 p.

     

    Vũ Dung, Vũ Thúy Anh, Vũ Quang Hảo, Từ điển thành ngữ và tục ngữ Việt Nam (Dictionnaire des locutions et des proverbes du Vietnam), Nhà xuất bản Văn Hóa, Hà Nội, 1995, 784 p.

     

    Vũ Ngọc Phan, Tục ngữ, ca dao, dân ca Việt Nam (1956) (Proverbes, chansons populaires, chants folkloriques du Vietnam), Réédition de Nhà xuất bản Thời Đại, TP Hồ Chí Minh, 2010, 563 p.

     

     

    Proverbes et autres citations populaires du Vietnam (2)

     

     

     Procession avec oriflammes et parasols

     

     


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    Chers ami(e)s,

    Pour animer mon blog durant la nouvelle année 2017, je vais publier ici mon livre paru en 2011 :

     

    Nguyễn Tấn Hưng

    Proverbes et autres citations populaires du Vietnam 

    ISBN : 978-2-35664-061-1 

    310 pages

    Aux Éditions Joseph Ouaknine 

    54, rue du Moulin à vent, 93100 Montreuil 

    http://www.ouaknine.fr/catalogue3.htm  

     

      

    L'ouvrage se compose de 1503 citations classées par ordre alphabétique de A à Y, avec leur traduction en français et leur commentaire. Je vais donc les publier au fur et à mesure comme un feuilleton.

    Dông Phong

     

    Préface

     par Henri Copin

    Université de Nantes

    Fleurs de sagesse

    Comme la très précieuse fleur de sel délicatement cueillie à la surface du marais salant, quand elle est n’est encore qu’un voile solidifié au dessus de l’eau, puis pieusement séchée et conditionnée, ce que l’on appelle la sagesse populaire se condense au fil du temps sous la forme de dictons, adages, proverbes, et autres aphorismes. Ce sont des formes qui frappent souvent par quelque aspect remarquable. Quelquefois leur sens relève de l’évidence, ou au contraire du paradoxe, avec un côté à la fois suranné et intemporel, tels ces bibelots qui traversent les temps sans se démoder, mais en étant déjà vieillots ou vieillis dès l’origine, parce qu’ils viennent de loin. Quelquefois c’est leur forme qui retient l’attention et la mémoire, formulation ramassée, construction parallèle, jeu de sonorité, de la formule, affinée au fil du temps.

    Ces fleurs de sagesse ont en commun d’être anonymes, et anciennes. Nul ne peut dire qui les conçut, ni quand elles surgirent. Autre point commun : tout en manifestant les traits d’une identité culturelle, elles traversent souvent les frontières entre les cultures, dont elles montrent ainsi certaines parentés, des bases communes qui attestent que l’homme et la femme sont les mêmes partout et toujours.

    En recueillant 1503 de ces manifestations de la sagesse populaire du Viêtnam, Nguyen Tan Hung offre un espace où promener sa curiosité, flâner, faire son bouquet de formules étonnantes, charmantes, profondes, drôles. Elles manifestent à la fois des aspects d’une culture proprement viêtnamienne, tout en rappelant fréquemment des proverbes et dictons français, créant un effet d’écho, soulignant ce qu’il y a de troublant dans les similitudes et les différences de l’altérité.

    L’auteur précise en introduction quelques aspects techniques de ces formules, qu’il serait donc inutile et fastidieux de développer encore, rimes internes et rythme en 6/8. Soulignons plutôt que ces fleurs de sagesse, souvent issues de la tradition de joutes littéraires jadis pratiquées dans les milieux les plus divers, jouaient un rôle important dans la rhétorique de la conversation, comme points d’appui de l’argumentation ou de la narration, outils de l’autorité, bases de la connivence culturelle, ou parfois, simples exutoires de la tendance au radotage… Le jouent-elles encore, tout en évoluant ? C’est ce qu’il faudrait pouvoir vérifier…

    Retenons donc, en passant, qu’il ne faut « jamais épouser un étudiant lettré » (à toi lecteur de trouver pourquoi…), « que celui qui mâche le bétel a les lèvres rouges », que l’être ridicule est « bas comme un canard qui porte chapeau conique ». Découvrons ce que signifie « petit, mais grain de poivre » ou encore « taquiner la lune et asticoter les fleurs ». Apprenons à dire d’un fanfaron qu’il est « bouche de tigre, foie de méduse ». Et accueillons les flatteurs aux paroles mielleuses en leur disant que « le dragon s’est rendu chez la crevette » !

    Cette sagesse est décidément savoureuse ! Et Nguyen Tan Hung ne craint pas de rajouter la malice de ses propres commentaires, qui accompagnent chaque citation. Par exemple, au dicton qui affirme qu’« une femme mariée est comme une personne qui porte une cangue au cou », notre homme ajoute : « qu’est-ce qu’elle attend pour s’en libérer ? ».

     

    Et toi lecteur, qu’attends-tu pour te lancer dans la lecture de ces proverbes et dictons du Viêtnam ? 


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